L’écriture et l’enseignement de l’histoire sur un sujet sensible demandent-ils un traitement rhétorique particulier? Peut-on parler de la guerre de Cent Ans, de la révolution industrielle, des grandes étapes de la construction européenne comme on parle de l’esclavage, de la Shoah ou du conflit israélo-palestinien?
Intuitivement, nous sentons bien que non. Certains sujets nous engagent sur un terrain plus délicat: ils ont un potentiel polémique important. Faut-il, dès lors, faire preuve de tact lorsqu’on les aborde? En ménageant la sensibilité du public, ne risque-t-on pas d’entrer dans une forme d’auto-censure?
Vous trouverez les réponses à ces questions dans mon dernier article, disponible en libre accès ici. En prime, je vous propose un exercice de rhétorique pour exercer le tact des mots: l’art de la communication sur les sujets sensibles.